Formations proposées par les établissements supérieurs : Comment séparer le bon grain de l’ivraie

Autorisation, reconnaissance de l’Etat, équivalence des diplômes, accréditation des filières… Autant de notions que les étudiants et leurs parents doivent connaitre pour ne pas tomber dans le piège des publicités mensongères de certains établissements supérieurs.

Après la frayeur et la ferveur, place à la cogitation sur la future destination pour les nombreux bacheliers. Une fois le précieux sésame en poche, il faudra impérativement choisir un établissement supérieur au Maroc ou à l’étranger pour poursuivre ses études. Mais gare aux arnaques! Ces écoles ou universités ne lésinent pas sur les moyens communicationnels pour attirer ces nouveaux étudiants.

Quitte à verser dans les publicités mensongères. Eux et leurs parents sont souvent leurs premières victimes. D’où l’importance de séparer le bon grain de l’ivraie. Et pour y arriver, il faut impérativement comprendre leurs éléments de langage pour ne pas tomber dans le panneau. En réalité, le ministère leur octroie plusieurs labels, parmi ceux-ci, l’autorisation lorsque que l’établissement respecte les normes administratives et techniques en vigueur tels que l’état des locaux du bâtiment. C’est d’ailleurs le premier critère obligatoire pour ouvrir ses portes aux étudiants.

Cette étape, une fois franchie, l’école ou l’université peut solliciter la reconnaissance de la tutelle, en vertu de la loi 01.00 sur l’organisation de l’enseignement supérieur au Maroc. Un label, renouvelable tous les cinq ans, qui atteste la qualité pédagogique des formations offertes. Il est octroyé par la Commission nationale de coordination de l’enseignement supérieur (CNACES), une instance qui détermine les critères de validation des programmes d’études. Les diplômes délivrés par cet établissement sont équivalents aux diplômes d’État. Et par conséquent, ses lauréats peuvent participer aux concours du secteur public, intégrer facilement le marché de l’emploi, et poursuivre leurs cursus, notamment le Doctorat, dans les établissements publics.

Crédibilité des formations

Mieux, ces établissements reconnus reçoivent des subventions de l’État et peuvent accueillir des élèves boursiers. L’Université internationale de Rabat (UIR) fut la première à recevoir ce label en 2016. S’en est suivi un groupe de huit écoles et universités. D’après un document publié sur le site du ministère de l’Enseignement supérieur, 32 universités et établissements privés sont actuellement reconnus au Maroc, dont des universités privées, des écoles de commerce et de management et des écoles d’ingénieurs.

Autre sésame, l’accréditation. Ne l’obtient pas qui veut! Elle permet d’assurer la crédibilité et la fiabilité des formation dispensées. Ce label certifie les filières proposées par l’établissement ou ses différents domaines de formation, conformément aux normes pédagogiques et programmes d’études définis par le ministère de l’Enseignement supérieur. Attention, il existe tout de même une petite nuance à ce niveau. En effet, l’accréditation d’une filière n’est pas synonyme d’équivalence automatique du diplôme, mais seulement l’une des conditions pour obtenir cette équivalence.

C’est l’Agence nationale d’évaluation et de garantie de la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (ANEAQ) qui délivre ces équivalences après réception des dossiers par voie électronique, une prérogative octroyée par un nouveau décret adopté fin novembre 2019. D’après le ministère de l’Enseignement supérieur, environ 4.000 demandes sont reçues chaque année par ses services.

Source : maroc-hebdo.press.ma

Publié le : 21/07/2022

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