Parents d’élèves : « Nous avons confiance dans les actions entreprises par les autorités »

La majorité des parents d’élèves font le choix de faire vacciner leurs enfants face à la situation sanitaire préoccupante. C’est ce que confirme la Fédération nationale des associations de parents d’élèves qui mise sur la réussite de cette campagne pour une reprise normale des cours en toute sécurité.

A l’approche de la rentrée scolaire, les parents d’élèves se retrouvent dans l’obligation de prendre d’importantes décisions qui devront conditionner l’année scolaire de leurs enfants. Ces questions sont principalement relatives à l’adhésion, ou non, à la campagne de vaccination des 12-17 ans, le choix du vaccin à administrer à leur progéniture, ou encore le choix du mode d’enseignement entre le présentiel, le distanciel ou l’hybride.

Pour la Fédération nationale des associations de parents d’élèves (FNAPEM), la question de la vaccination des 12-17 ans  est un enjeu crucial pour la réussite de l’année scolaire. "La vaccination n’est pas obligatoire, mais la majorité des parents d’élèves font le choix de faire vacciner leurs enfants face à la situation sanitaire préoccupante, car sans cela, nous ne pourrons jamais atteindre l’immunité collective au sein des écoles", souligne Mohamed Machkour, vice-président de la Fédération en charge de la coordination au niveau de la région de Casablanca-Settat. Cependant, plusieurs questions demeurent sans réponse pour certains parents faute de communication. "Nous avions prévu de tenir une réunion lundi dernier avec le comité scientifique pour avoir plus d’informations concernant le vaccin, mais malheureusement cette rencontre n’a pas eu lieu", indique M. Machkour. Et d’ajouter que les parents ont confiance dans les actions entreprises par les autorités. "Nous souhaitons que cette campagne de vaccination réussisse pour que le mode d’enseignement adopté pour la prochaine rentrée soit assuré en présentiel à 100%, comme c’est le cas pour le reste des établissements du secteur privé", affirme le responsable. L’enjeu étant d’assurer la sécurité des enfants dans les écoles et le bon déroulement de la nouvelle année scolaire.

Ciblant une population de 3 millions d’élèves, la campagne de vaccination scolaire avance « dans de bonnes conditions », affirment les responsables. Au 1er septembre, ils étaient 85.809 collégiens et lycéens à avoir reçu la première dose des vaccins dédiés à cette opération. 40.690 sont des doses Sinopharm et 45.119 du vaccin Pfizer.

Les oubliés de la vaccination scolaire

Selon nos sources, beaucoup de cas de refus de vaccination ont été relevé dans certains centres, notamment à Casablanca. Il s’agit de jeunes bacheliers âgés entre 17 ans et 18 ans qui disposent encore de leur code Massar, mais qui dans les listes du Ministère de l’éducation nationale n’existent plus. « J’ai accompagné ma fille âgée de 17 ans et 3 mois pour se faire vacciner, mais le responsable du centre n’a pas pu trouver son code Massar dans les listes du ministère. Il m’a affirmé que c’est le cas pour plusieurs élèves à travers le Royaume », nous explique notre source. Ces cas identifiés seront soumis au ministère de tutelle qui prendra la décision soit de les orienter vers les centres de vaccination scolaire, soit de les admettre avec la catégorie des 18 ans et plus.

Source: lematin.ma

Publié le : 02/09/2021

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