Colloque international sous le thème L’université en contexte plurilingue

L’université en contexte plurilingue : pratiques contraintes et défis, une thématique d’actualité que de nombreux professeurs spécialisés, doctorants ant et chercheurs représentant plusieurs universités étrangères , débattent en conclave, dans le cadre d’un colloque international organisé du 28 au 29 novembre, par le Laboratoire d’Etude et de Recherche sur l’Interculturel (LERIC), de la faculté des lettres et des Sciences Humaines d’El Jadida, en partenariat effective avec le laboratoire ISEC de l’université Haut Alsace de Mulhouse, France

L’objectif de ce colloque, foncièrement pluridisciplinaire qui permet de réunir des chercheurs dans des domaines de sociologie, de psychologie, de linguistique, de didactique, de sociologie, d’économie, de pédagogie, souligne Abdelouhad Mabrour directeur du Laboratoire, dans une déclaration à la MAP, est d’appréhender la complexité du processus de communication en situations de contact (interculturel) au sein de plusieurs espaces. Il tentera aussi d’interroger le fonctionnement de la communication interculturelle dans le cadre de la mobilité internationale, a-t-il indiqué.

La thématique de ce colloque interroge les langues dans le contexte universitaire dans un contexte mondialisé, affirme pour sa part le Pr. Soundous Ben Abid Zarrouk, professeur universitaire dans le Haut Alsas et directrice du département des sciences de l’éducation et de l’information à Mulhouse. Son impact sur l’intégration, l’inclusion et la réussite universitaire est considérable, devait relever.

Quelles sont les caractéristiques de ce contact ? Quels impacts exercent les cultures et les identités dans les échanges interhumains ? Comment fonctionnent les représentations interculturelles réciproques ? Quels jeux de distance et de proximité s’opèrent-ils dans les interactions entre les uns et les autres ? quelle(s) médiation(s) utilise-t-on en contexte hétérogène ? Communique-on sur les différences culturelles ou celles-ci sont-elles rangées dans la sphère du tabou ou du moins dans le mutisme de l’implicite ?

Autant d’interrogations auxquelles d’éminents chercheurs et conférenciers, tel Jean Pierres Cuq  (grand spécialiste des questions linguistiques et de la grammaire), Faty Davi, Laurent Gajo, Latifa Kadi, Judith Patouma, Gréta Komur-Thilov, Jean Luc Bischoff, etc, représentant des universités marocaine, algérienne, tunisienne palestinienne, Française, Canadienne Suisse et turque, tenteront de répondre.

Nous osons espérer que les résultats et travaux de ce colloque international qui seront présentés à l’issue de ces deux de débat puissent susciter l’intérêt des collègues, des étudiants et des doctorants marocains, conclut le Pr. Abdelouhad Mabrour

Source: hibapress.com