L'USMBA participera en octobre à la 5ème Conférence internationale sur les énergies renouvelables

La cinquième Conférence internationale sur les énergies renouvelables pour les pays en voie de développement se tiendra, en octobre 2020, à Fès, à l’initiative de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdallah (USMBA).

La cinquième Conférence internationale sur les énergies renouvelables vise à présenter des solutions innovantes et adéquates pour la production, la gestion et l’économie d’énergie dans les pays en voie de développement, indique un communiqué du comité d’organisation. 
Selon le Pr Izeddine Zorkani, membre dudit comité, cette cinquième conférence internationale s’inscrit dans la droite ligne du Congrès international «Énergie et ville du futur» (EVF), tenu du 24 au 26 octobre 2018 à Fès sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, avec la participation de chercheurs de plusieurs pays. «Deux professeurs-chercheurs de l’USMBA de Fès et de l’Université de Lorraine en France avaient mis en commun leurs expertises pour développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, de l’éco-chalet vosgien à l’éco-riad fassi», rappelle-t-il. 
Le Maroc et la France sont bien engagés, assure-t-il, sur la voie de la transition énergétique vers les énergies propres et cette collaboration est de nature à promouvoir la formation et l’innovation au profit des étudiants et des acteurs de la cité. En effet, les deux régions de Fès-Meknès et de Grand Est en France sont très favorables aux plans de l’efficacité énergétique et aux comportements citoyens valorisant le développement responsable de la ville du futur. Une cité de demain agréable à vivre et à développer, et qui constituera un enjeu majeur de la transition énergétique et écologique. 

La même source souligne que ces actions ont été initiées suite au franc succès de la cinquième édition du symposium EVF 2018. La diminution des émissions, par l’adoption de systèmes énergétiques plus propres et de technologies respectueuses de l’environnement, peut réduire les dommages causés par les problèmes environnementaux locaux, y compris les effets de la pollution atmosphérique sur la santé, a-t-il indiqué. Et d’ajouter : «L’USMBA possède plusieurs projets de recherche pour la promotion des énergies renouvelables, dont le projet “propre.ma” qui a abouti à la réalisation d’une microcentrale photovoltaïque raccordé au réseau. La microcentrale photovoltaïque et une station de métrologie sont installées sur le toit du Département de la physique de la Faculté des sciences Dhar El Mehraz». 
La productivité d’une installation photovoltaïque est le facteur technique-clé qui conditionne la rentabilité d’un projet photovoltaïque. Une étude détaillée de la productivité photovoltaïque dans les conditions climatiques de la région de Fès-Meknès a été réalisée, a-t-il signalé, ajoutant qu’il est important que les décisions des investisseurs soient étayées par l’usage de logiciels d’estimation de la productivité calibrés avec des mesures sur site. Sur un autre plan, l’Université de Lorraine possède, sur le site de Longwy, une plateforme baptisée éco-chalets qui est une vitrine transfrontalière (Allemagne, Belgique, Luxembourg) du savoir-faire lorrain. Cette plateforme, soumise à l’environnement climatique du Nord–Est de la France, est en projet pour des constructions semblables dans les pays du sud méditerranéen et, notamment, au Maroc, à travers la collaboration avec l’USMBA de Fès ou dans d’autres établissements, dont l’École des mines de Rabat.
La réussite de ce Symposium Énergie et ville du futur au Maroc a poussé les organisateurs à initier l’idée de former un réseau de compétence plus large, le «Programme EVF pour l’Afrique du Nord et l’Afrique subsahariennes», dans le but de réaliser des projets de formation (Licence, Master et Doctorat) et de recherche appliquée en lien avec les thématiques développées par EVF. Ce nouveau programme, conclut Izeddine Zorkani, a pour but de promouvoir et de vulgariser, en particulier, les énergies renouvelables dans l’Afrique du Nord et les pays africains subsahariens. 

Source: lematin.ma