34 établissements scolaires de la région vont être rénovés dans le cadre du programme Compact II conclu entre le Maroc et les USA et financé par les fonds de la Millennium Challenge Corporation.
Le coup d’envoi de cette initiative a eu lieu au lycée 6 novembre de Tétouan, la semaine dernière en présence de Saaïd Amzazi, ministre de l’Education nationale et d’Anthony Welcher, vice-président de Millennium Challenge Corporation (MCC) en charge du département des opérations du Compact. Ces 34 écoles font partie d’un groupe de 90 établissements d’enseignement secondaire, répartis sur trois régions (Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Fès-Meknès et Marrakech-Safi).
Ces régions pilotes bénéficieront du déploiement du modèle d’établissement «Lycée Attahadi», qui s’érige en tant qu’outil pour l’amélioration de l’efficacité et la performance des lycées, ainsi que les apprentissages et les résultats scolaires des élèves.
Les établissements scolaires bénéficiaires profiteront d’un appui intégré qui portera sur le renforcement de leur autonomie administrative et financière, la promotion d’une pédagogie centrée sur l’élève et l’amélioration de l’environnement matériel des apprentissages à travers la réhabilitation des infrastructures scolaires et la fourniture d’équipements nécessaires à l’innovation pédagogique, selon une note de la MCA-Morocco.
Les élèves et les enseignants de ces établissements scolaires auront droit également à la mise en œuvre d’activités d’appui dans le cadre de conventions conclues avec les associations bénéficiaires du soutien du Fonds de partenariat de l’éducation pour l’employabilité, portant notamment sur le soutien scolaire et la création et l’animation de clubs scolaires.
Ces premiers travaux de réhabilitation concernent dans une première phase 18 établissements situés dans les provinces d’Ouezzane, Chefchaouen, Tétouan et Larache et Tanger-Asilah. Ils s’étaleront sur une période de 7 mois et mobiliseront un budget moyen estimatif de 400.000 dollars US, soit l’équivalent de 4 millions de DH par établissement bénéficiaire. Ces travaux ont été identifiés au terme d’un processus participatif, ayant impliqué l’ensemble des acteurs du champ éducatif (élèves, enseignants, staff administratif, parents et tuteurs d’élèves, etc.).
Source: leconomiste.com