l'enseignement supérieur au Maroc se métamorphose

 l'enseignement supérieur au Maroc se métamorphose

Les Ecoles normales supérieures se transforment en Ecoles supérieures de l’éducation et de la formation. Un processus qui sera, par la suite, généralisé à l’ensemble des régions

Plusieurs établissements d’un type nouveau ont vu le jour cette année et certains entreront en service dès la rentrée prochaine. Parmi eux l’Ecole nationale supérieure de chimie qui sera basée à Kénitra et rattachée à l’Université Ibn Tofaïl. La création de cette école vient en réponse aux besoins pressants du marché de l’emploi en ingénieurs chimistes créateurs de valeur ajoutée dans un milieu socio-économique local, régional et national en perpétuelle mutation, selon l'Université. 
L’école sera mise en place en partenariat avec l’École nationale supérieure de chimie de Montpellier et celle de Lille et sera amenée à former des ingénieurs chimistes de haut niveau.
La formation devra leur permettre de satisfaire les besoins en matière de production, de la recherche du management dans les domaines de la chimie fine, de la chimie des matériaux, de l’environnement et du développement durable, explique la même source.
Les ambitions du Maroc en matière de développement industriel et les récents investissements dans ce secteur, Renault et surtout dernièrement avec PSA seront de nature à créer une forte demande en profils de ce type. Elle est calquée sur le modèle des écoles du même genre en France dont l’une des plus anciennes est celle de Paris, fondée en 1896. Le même modèle devra à terme être installé dans les différentes universités, surtout celles proches des centres industriels du pays comme Casablanca et Tanger.
Non loin de là, à Settat, une faculté d’un genre inédit verra le jour. Il s’agit de la faculté de langues, arts et sciences humaines, plus connue sous le sigle «Flash». 
L’établissement jouera sur l’interdisciplinarité et la professionnalisation des cursus. Là, des linguistes pourront travailler avec des anthropologues, des sociologues avec des géographes et enrichir la formation avec une forte dose de recherche. Une première «Flash» a déjà ouvert la rentrée précédente à l’université d’Ibn Zohr, à Agadir. Elle a été installée au campus de Ait Melloul, à une vingtaine de km du centre d’Agadir. 
Mais la véritable révolution se prépare en matière de formation des enseignants. En effet, les Ecoles normales supérieures (ENS), devront tirer leur révérence. La décision a été actée en 2018 par la Commission de coordination de l’enseignement supérieur. Les universités disposant d’un établissement de ce genre, (au nombre de six), seront amenées à les transformer en Ecoles supérieures de l’éducation et de la formation (ESEF). Le reste aura à en créer une pour disposer à terme d’une ESEF par université. 
Déjà, Oujda, El Jadida, Kénitra et Beni Mellal ont entamé la mise en place de ces établissements, le reste devra suivre sous peu. Ces écoles participeront à l’effort de formation de 100.000 enseignants à l’horizon 2025.
Entre 2015 et 2030, le nombre d'enseignants recrutés et formés au Maroc atteindra 200.000, ce qui représente un taux de renouvellement de 80% du personnel d'enseignement actuel. Le défi en matière de formation est considérable. Il faudra compter près de 18.000 lauréats chaque année pour assurer ces besoins. 

Source:leconomiste.com

 

Publié le : 24/07/2019

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