L'UIR participe au projet de recherche «ThreatPredict»

L'UIR participe au projet de recherche «ThreatPredict»

Le projet de recherche «ThreatPredict» pour la lutte contre la cybercriminalité, lancé dernièrement avec la participation de l’Université Internationale de Rabat, vise à améliorer la prédiction des menaces sur Internet grâce à une nouvelle approche.

L’Université Internationale de Rabat (uir) participe, aux côtés de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique en France (INRIA) et l’Université Carnegie-Mellon aux États-Unis, au projet de recherche «ThreatPredict» pour la lutte contre la cybercriminalité. Ce projet, qui s’étale sur une durée de 3 ans, vise à améliorer la prédiction des menaces sur Internet grâce à une nouvelle approche, mêlant intelligence artificielle, «big data» et données de sources hétérogènes, selon les initiateurs du projet. «“ThreatPredict” réunira, jusqu’en décembre 2020, trois des acteurs majeurs de la recherche en matière de cybersécurité : le laboratoire de recherche TICLab de l’Université Internationale de Rabat au Maroc, INRIA, par l’intermédiaire de l’équipe “Resist” et du Laboratoire Haute Sécurité (LHS), tous deux basés à Nancy (France), ainsi que le Center for Computational Analysis of Social and Organizational Systems (CASOS) de l’Université Carnegie-Mellon aux États-Unis», indique l’UIR dans un communiqué. Et d’ajouter que «Les résultats que le projet de recherche “ThreatPredict” produira permettront de se préparer au mieux aux futures attaques et de limiter leur impact».
Jérôme François, chercheur INRIA au sein de l’équipe «Resist», explique qu’aujourd’hui il est souvent difficile pour une entreprise de savoir si elle a été attaquée. «On ne découvre les actes malveillants sur Internet qu’une fois le mal fait. Lever des signaux d’alerte sur une attaque probable, à venir ou en cours, permettra de réduire considérablement les dommages occasionnés. La chose peut paraître évidente, mais elle est extrêmement complexe à mettre en œuvre, car les forces en présence sont très bien formées et très agiles», déclare le chercheur français.
De son côté, Ghita Mezzour, enseignante chercheuse à l’Université Internationale de Rabat, rappelle que les motivations des attaquants sont multiples. «Les grands événements, sportifs ou politiques, sont souvent pris pour cible. L’impact des attaques peut aussi avoir une répercussion forte sur l’activité économique d’une entreprise ; surveiller des indicateurs géopolitiques, sociétaux ou encore économiques apporte un éclairage pertinent et une forte valeur ajoutée en matière de cybersécurité», affirme Mezzour.
Il est à noter que ce projet, qui est financé par l’Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) dans le cadre du programme «Science for Peace and Security» (SPS), est également soutenu par deux partenaires étatiques et des partenaires privés, à savoir le US Army Research Lab (États-Unis), la Direction générale de la sécurité des systèmes d’information (Maroc) et Thalès (France). Ces derniers jouent le rôle d’utilisateurs finaux en apportant leur regard sur les résultats et orientations du projet. 

Source: lematin.ma

 

Publié le : 27/12/2018

Formations

MASTER RÉSOLUTION DES CONFLITS ET GOUVERNANCE DE LA PAIX

Master - Rabat,Université Internationale de Rabat

Mastère Spécialisé Marketing, Management & Communication (M2C)

Mastère Spécialisé - Casablanca,TBS Casablanca

Licence Droit des Affaires

Licence - Marrakech,Université Privée de Marrakech

Master Sciences de Management - Finance

Master - Marrakech,Université Privée de Marrakech
Afficher toutes les formations

Ecole à la une