L’obtention de la licence dans les facultés marocaines ne subira aucune modification.

 L’obtention de la licence dans les facultés marocaines ne subira aucune modification.

Plusieurs changements se dessinent pour la prochaine rentrée universitaire. Une mesure en particulier, selon laquelle le cycle de la licence serait porté à quatre ans, fait couler beaucoup d'encre. Le secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khalid Samadi, a tenu à effectuer une mise au point, en riposte à ce qu'il a qualifié d'interprétation "erronée" de la réforme.

Dans une déclaration faite à 2M.ma, Khalid Samadi a affirmé que le nombre d'années pour l’obtention de la licence dans les facultés marocaines ne subira aucune modification.

"Il me semble qu'il y a eu une mauvaise interprétation des orientations que nous avons émis dans le cadre de la rencontre nationale organisée ces 2 et 3 octobre à Marrakech. Notre département s’attèle bel et bien à une révision radicale du système universitaire marocain. La transformation amorcée ne réside aucunement en une restructuration du système d’années du cycle de la licence, mais plutôt en l’adoption d’un système de crédits", précise le ministre.

"Il s’agit d’une nouvelle architecture pédagogique pour la licence. On ne parle plus de système d’années mais de crédits", ajoute-il.

Une réforme tout à fait légitime au vu diagnostic de la situation des universités marocaines. M. Samadi indique, chiffres à l’appui, que seul 13% des étudiants inscrits dans les facultés du royaume parviennent à décrocher leur licence au terme de trois années d’étude. La moyenne nationale étant de quatre ans et demi, ce qui induit un coût croissant de la prise en charge réservée à chaque étudiant.

Avec l’instauration de la nouvelle approche, l’étudiant aura la possibilité de décider, indépendamment des années du cycle, du volume horaire de sa validation de la totalité des crédits. Celle-ci est plafonnée à quatre ans, ce qui constitue un gain d’une demi-année.

Et Khalid Samadi de souligner que les recommandations formulées à l’issue de la rencontre de Marrakech seront émises pour examen vers les différentes structures universitaires. Lesquelles décideront du modèle de l’entrée en vigueur de la nouvelle architecture pédagogique, conformément aux spécificités de l’université marocaine.

Source: 2m.ma 

Publié le : 12/10/2018

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