Equivalences : Une nouvelle formule pour bientôt

DU nouveau pour les équivalences de diplômes. En effet, la présentation du projet de loi sur le site du Secrétariat général du gouvernement promet bien des changements dans le système d’octroi des équivalences. Le ministère de l’Enseignement supérieur (MES) a ainsi proposé des mesures qui concernent principalement la mise à niveau des tests d’évaluation des connaissances devant des comités spécialisés, notamment pour des spécialités comme la médecine, la médecine dentaire, la médecine vétérinaire et la pharmacie. Les modifications touchent aussi les stages cliniques dans le domaine médical et paramédical. La présentation du projet de loi vise aussi à mettre en place des articles qui permettront de reconnaître les diplômes obtenus dans des établissements d’enseignement supérieur privé nationaux et internationaux. L’objectif est de développer le système et de s’aligner sur les évolutions des formations à l’échelle internationale.

Pour rappel, ce sont près de 52.000 étudiants marocains qui suivent leurs cursus de formation dans des pays étrangers, dont plus de 7.000 en France, première destination, suivie de peu par l’Espagne. Et pour cause, bon nombre de personnes continuent de croire (à tort ou à raison) qu’un diplôme obtenu à l’étranger offre plus d’opportunités en matière d’accès à l’emploi, une fois de retour au pays. En un mois et demi, entre le 17 septembre et le 30 octobre 2013, le MES a reçu plus de 700 demandes d’équivalences à traiter dans différentes spécialités, un afflux important ainsi que le qualifie Saïd Bentires Alj, directeur des affaires juridiques du contentieux et des équivalences au MES. Dans la loi, chaque obtention de reconnaissances fait l’objet de publication d’un arrêté dans le Bulletin officiel.

A ce jour, la moyenne annuelle de publications de ces arrêtés est de 1.200 par an, sans compter les arrêtés communs. Il s’agit d’un seul arrêté qui englobe tous les étudiants ayant eu leurs diplômes au sein d’un même établissement étranger. Et ce ne sont pas les demandes qui manquent. Les dossiers concernent le droit, l’économie et gestion. En matière de santé (médecine, médecine dentaire et pharmacie), la plupart des équivalences proviennent des ex-pays de l’Est tels que la Russie, l’Ukraine, etc.

Aujourd’hui, rares sont les demandes d’équivalences pour des diplômes relatifs à des formations pointues et de pointe. «Ce genre de diplôme est un des moyens privilégiés non seulement pour la gouvernance mais aussi pour le transfert de la technologie», souligne le directeur des affaires juridiques du contentieux et des équivalences au MES. Par ailleurs, il ne faut pas confondre entre une équivalence académique et une autorisation d’exercer une profession réglementée telles que, architecte, topographe, etc. Celle-ci relève des compétences du Secrétariat général du gouvernement.

A titre indicatif, Entre le 17 septembre et le 30 octobre 2013, le ministère de l’Enseignement supérieur a traité près de 723 demandes d’équivalences dans les différentes branches. La quasi-totalité a pu obtenir une reconnaissance de leurs diplômes mis à part quelques dossiers qui sont incomplets

Publié le : 14/11/2013

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