L’École Centrale de Casablanca doit ouvrir à Bouskoura à la rentrée 2014

Pilotée au plan pédagogique par Centrale Paris, cette future école marocaine d’ingénieurs de haut niveau sera basée en périphérie de Casablanca. Payante, elle doit accueillir une centaine d'élèves en septembre 2014.

C’est l’un des accords qui a été signé lors de la visite officielle de François Hollande au Maroc début avril (voir encadré), mais le projet remonte à quatre ans avec une forte accélération depuis 18 mois.

L’école d’ingénieurs Centrale Paris, une des plus prestigieuses du pays, pointant à la quatrième place du classement L'Usine Nouvelle 2013 poursuit activement le projet de création d’une école d’ingénieurs au Maroc basée sur le modèle "Centrale".

UN MONTANT DE 100 MILLIONS DE DIRHAMS

Celle-ci se nommera "École Centrale de Casablanca" ou ECC. Elle sera située sur le campus universitaire de Bouskoura, en périphérie sud de Casablanca à mi-chemin entre le centre ville et l’aéroport Mohammed V. Le bâtiment reste à construire.

La réalisation de l’infrastructure est prise en charge par le Ministère du Commerce de l’Industrie et des Nouvelles Technologies pour c (8,5 millions d’euros), selon le Centre régional d'investissement (CRI) de Casablanca.

L’ouverture de l’ECC est prévue à ce stade pour la rentrée de septembre 2014. "Nous travaillons fortement sur ce projet mais beaucoup de choses restent encore à fixer", indique à L’Usine Nouvelle Gilles Gleyze, directeur du développement de Centrale Paris.

La convention signée début avril fait suite notamment à une réunion entre les autorités marocaines et Geneviève Fioraso, ministre française de l'enseignement supérieur et de la recherche qui s’était tenue à Rabat, le 17 octobre 2012 et la rencontre des deux chefs de gouvernement Jean-Marc Ayrault et Abdelilah Benkirane le 13 décembre 2012 à Rabat.

L'objectif est que l’effectif de la première promotion de l'École Centrale de Casablanca tourne autour de 100 élèves avec pour but d’atteindre rapidement plus de 150 élèves par promotion. L’ambition est de constituer une déclinaison des Écoles centrale pour le Maroc mais aussi au-delà, en créant un pôle capable d'attirer des étudiants venus de toute l’Afrique de l’ouest.

Au plan de l’organisation, l’École Centrale Casablanca sera un établissement public d’enseignement supérieur de droit marocain porté par la "Fondation École Centrale Casablanca", elle aussi de droit marocain.

UN CONSEIL D’ADMINISTRATION OÙ SERONT REPRÉSENTÉS L’ÉTAT MAROCAIN ET CENTRALE PARIS

L’ECC délivrera un diplôme marocain d’ingénieur, bénéficiant du label du groupe des Écoles Centrales. Il est envisagé que ce diplôme puisse à moyen terme faire l’objet d’une demande d’homologation par la CTI (Commission du titre d’ingénieur) française.

La gestion de l’école sera assurée par un conseil d’administration où seront représentés l’État marocain et Centrale Paris à parité ainsi que d’autres personnalités qualifiées, notamment des représentants des Centraliens basés au Maroc.

La nomination des dirigeants se fera par consensus au sein du conseil d’administration. Le directeur qui sera marocain n’est pas encore choisi. Selon Centrale Paris, à ce jour 312 centraliens travaillent au Maroc et l’École compte 145 étudiants marocains en cycle ingénieur.

Le processus de sélection sera similaire à celui des Écoles centrale en France à savoir un recrutement sur concours à l’issue de deux années de classes préparatoires post bac, mais des admissions sur titre sont aussi envisagées.

L’ÉCOLE CASABLANCAISE SERA PAYANTE

À noter que l’École centrale créée en Chine à Pékin se base sur une scolarité de 6 ans faute de l’existence d’un système de classe préparatoire dans ce pays.

L’école casablancaise sera payante mais le montant des frais de scolarité n’est pas encore défini. "Il y aura un volant de boursiers. L’idée est que les élèves brillants ne puissent être empêchés de suivre la scolarité pour des raisons financières", explique Gilles Gleyze.

En matière d’enseignement, Centrale Paris travaille encore à l’établissement du cahier des charges en relation avec les ministères concernés. "Il y a encore beaucoup à faire de ce côté. Nous voulons aboutir à un projet précis et conforme à nos standards de qualité que ce soit en matière de pédagogie ou de relation avec les entreprises par exemple", indique Gilles Gleyze.

Source : usinenouvelle.com

Publié le : 16/04/2013

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