451 953 candidats se sont présentés au bac cette année, soit une augmentation de 18,2% par rapport à l’année dernière. 163 506 d’entre eux l’ont eu en première session, soit un taux de réussite qui atteint 48,96% (dont 51,28% de filles).
Avec 54,46%, le taux de réussite dans les branches scientifiques et techniques a dépassé celui des branches littéraires et de l’enseignement originel (40,34%). De ces statistiques on pourrait tirer quelques conclusions.
La première est relative au nombre de candidats. Il est en augmentation sensible par rapport aux années précédentes, et cela s’explique : il y eut moins de déperdition scolaire ces deux dernières années, c’est-à-dire qu’il y a eu moins d’élèves qui quittent les bancs des écoles avant le bac, le plan d’urgence décrété en 2008 semble produire ses premiers effets positifs.
La deuxième conclusion est relative au taux de réussite pour les branches scientifiques et techniques qui dépasse celui des branches littéraires. C’est la deuxième année consécutive que cela se produit, et sur ce plan encore, le plan d’urgence a enregistré un point positif puisque ses prévisions étaient d’atteindre un taux de 60%.
La troisième conclusion est relative au nombre de filles qui ont eu le bac cette année. Il est supérieur au nombre de garçons. Or, elles étaient moins que ces derniers à se présenter à l’épreuve du bac (sur 451 953 candidats, 210 991 étaient des filles). Cela signifie non seulement que la scolarisation des filles est en constante progression, mais aussi qu’elles sont en train de devancer les garçons en matières d’études.
Cela dit, il est à enregistrer aussi que le nombre d’élèves ayant réussi le bac avec une mention s’est élevé à 42,06%, et la palme d’or revient à un élève du lycée Jorf Lasfar dans la région de Doukkala-Abda, qui l’a décroché brillamment avec une moyenne générale de 19,28.
Source : La Vie éco