Etudes supérieures dans le privé au Maroc : 15 000 à 70 000 DH par an

Il faudra encore attendre quelques jours pour que les résultats définitifs du Bac soient connus. Mais pour nombre de candidats et de parents, les préoccupations sont ailleurs. Où s’inscrire pour les études supérieures, selon quelles procédures ?

 

Ce sont des questions qui reviennent très souvent, d’autant que tout le monde n’aura pas la chance d’intégrer les grandes écoles publiques d’ingénieurs et de gestion, ou de trouver une place à l’étranger. Comme les facultés n’ont plus la cote, de plus en plus de nouveaux bacheliers et de non-bacheliers qui n’ont pas envie de reprendre une année au lycée, optent pour les écoles privées. Leurs portes ne sont cependant pas ouvertes à tous. Des tests ou concours sont organisés par les plus cotées, mais les moyens financiers constituent la principale barrière à l’entrée.

A moins de s’inscrire dans une école de moindre envergure, à la qualité des études douteuse. Tout en s’appuyant sur les sites internet, s’il en existe, La Vie éco a fait le tour de quelques grandes écoles de Casablanca, non pas pour comparer, mais pour s’enquérir des prix fixés pour une inscription en première année, ainsi que des enseignements prodigués.

Naturellement, les charges varient d’une école à une autre. Pour participer au concours de l’Institut des hautes études de management (HEM) ou l’Ecole supérieure internationale de gestion (Esig), il faut d’abord débourser 500 DH de frais de dossier. Un montant identique est demandé par l’Ecole supérieure de gestion (ESG) où l’admission se fait après des tests écrits et oraux. Idem pour l’Ecole supérieure de commerce et d’administration (ESCA). Mais ici, on précise qu’il y a 4 matières pour l’épreuve écrite et 2 entretiens (individuel et en groupe) à l’oral.

En revanche, le Centre d’enseignement des sciences appliquées (Cesa), qui accepte aussi des non-bacheliers (pour un diplômé de technicien) comme beaucoup d’autres écoles, et l’Institut supérieur du génie appliqué (IGA) ne prévoient pas de concours, mais organisent un test d’évaluation pour pouvoir orienter et situer l’étudiant.

Le coût total des études est à l’avenant de la notoriété de l’école. C’est ainsi que, d’abord, les frais d’inscription varient de 1 000 à 5 000 DH. Le Cesa les a fixés à 1 000 DH, l’IGA à 3 000 DH. A l’Esig et HEM, la facture est arrêtée respectivement à 4 500 DH et 5 000 DH.

Certaines écoles intègrent l’assurance scolaire dans ces frais. Mais le mieux, c’est de se renseigner sur la répartition.
Quant aux frais de scolarité qui constituent le gros des charges, ils sont fixés à 1 500 DH par mois pour les bacheliers qui désirent s’inscrire au Cesa et à 1 300 DH pour les non bacheliers. Cette école annonce que les étudiants ont la possibilité de bénéficier d’une bourse de 4 000 DH/an offerte par l’Etat après étude de dossier.

A l’IGA, il faudra débourser 12 000 DH/trimestre pour les première et deuxième années avec la possibilité d’une remise de 5% pour ceux qui choisissent de régler le paiement annuel en cash. Pour les étudiants qui veulent intégrer l’institut à partir des 3e, 4e et 5e années, les frais montent à 13 200 DH/trimestre. L’école supérieure accorde des bourses d’excellence et des bourses sociales aux étudiants méritants et/ou nécessiteux.

A l’Esig, chaque étudiant paye 13 600 DH/trimestre. Pour ce qui est d’HEM, les frais de scolarité commencent à 56 900 DH/an, avec une possibilité de remise si l’étudiant choisit de payer la totalité des frais scolaires annuels. Le montant de la facture est quasiment le même à l’ESCA (57 000 DH/an), et un peu plus élevé qu’à l’ESG (43 700 DH/an).

Au total, en comptant les frais de dossier, d’inscription et de scolarité, la facture annuelle peut aller de 15 000 à 70 000 DH, sachant que d’autres écoles peuvent pratiquer des tarifs supérieurs.

La majorité des écoles offre plusieurs filières. Au Cesa, trois options sont proposées. Les niveaux Bac peuvent choisir la formation de technicien en marketing et action commerciale, de technicien en gestion informatisée, ou de technicien en maintenance et supports techniques.

Les bacheliers ont également le choix entre trois options : TS analyste marketing, TS développeur informatique et TS concepteur réseaux informatiques.
A l’IGA, les bacheliers peuvent arbitrer entre l’école d’ingénierie d’où ils sortent avec une double diplômation (masters d’universités françaises - diplôme de l’école d’ingénierie de l’IGA) après 5 années d’études, dont deux en cycle préparatoire, et l’école de management pour un cursus de 3 années, sanctionné par une licence en double diplômation (IGA- universités françaises).

Cette double diplômation en management est aussi possible pour le master qui requiert deux ans d’études supplémentaires.
Du côté de l’ESIG, les bacheliers peuvent se concentrer sur la finance, la gestion internationale, ou marketing communication vente, avec une possibilité de double diplômation (diplôme du cycle supérieur en management de l’ESIG et master d’Etat de l’université Jean Monnet de Saint-Etienne).

Pour les bacheliers qui désirent se concentrer sur la gestion et le management, HEM offre une possibilité de double diplômation grâce à son partenariat avec l’IAE de Lyon.

Source : La Vie Eco

Publié le : 02/07/2012

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